goodgirl


2022

assemblage de fourrure, moulages de plâtre, tête de mannequin, perruque, gomme laque, peinture acrylique, dimensions variables.







À en écouter certains hommes parler de la femme idéale (et même parfois de leur propre copine!) on pourrait presque croire qu’ils parlent de leurs trophées de chasse. Une belle femme, séduisante, facile mais pas trop, qui écoute, qui est soumise. Les hommes se vantent de la grosseur des seins de leurs copines, de leurs habiletés au lit… On assiste donc à une dégradation totale du sexe féminin, réduit à des objets qu’ils secouent sous le nez de leurs amis pour montrer qui est le plus fort. Le concept de l’objectification de la femme est présenté à l’aide d’assemblage de plusieurs matériaux et objets, pour terroriser le spectateur et l’obliger à réfléchir à cette problématique. La sculpture fait référence à un tapis de peau d’ours qui possède une tête, des mains et des pieds de femme. La femme parfaite, la femme trophée. Les spectateurs sont aussi invités à marcher sur la sculpture.